[TEST] Starward Rogue : plongée dans les entrailles stellaires du Megalith

Développé par Arcen Games, LLC et édité par Klabater, Starward Rogue est un jeu de tir à deux sticks de type rogue-lite, sorti sur Xbox One et Xbox Series X|S le 25 janvier 2024.
Optimisé pour les consoles de dernière génération avec prise en charge de la 4K Ultra HD et du Smart Delivery, ce titre nous propulse dans un univers labyrinthique niché dans le flanc d’une étoile.
Le joueur incarne une « tête dans un mech », un concept aussi étrange que fascinant, et doit affronter les dangers du Megalith, un donjon évolutif truffé de pièges, d’ennemis et de secrets.

Narration minimaliste, univers maximal

Le scénario de Starward Rogue est volontairement cryptique. Plutôt que de s’appuyer sur une narration classique, le jeu mise sur une ambiance mystérieuse et un univers atypique.
Le Megalith, ce donjon stellaire, est le théâtre d’une exploration où chaque salle semble raconter sa propre histoire.
L’absence de dialogues ou de cinématiques laisse place à une narration environnementale, renforcée par des éléments visuels et des mécaniques de jeu qui suggèrent plus qu’elles n’expliquent.
Ce choix radical peut dérouter, mais il s’inscrit dans la tradition des rogue-likes où l’univers se découvre par l’expérience.

Pixel art et chaos contrôlé

Visuellement, Starward Rogue adopte une esthétique rétro assumée, avec un pixel art dynamique et coloré.
Les effets visuels des armes, les explosions et les projectiles créent un véritable ballet lumineux à l’écran, sans nuire à la lisibilité.
Techniquement, le jeu tourne de manière fluide même lors des affrontements les plus frénétiques.
Les environnements, bien que répétitifs dans leur structure, sont variés dans leur agencement et regorgent de détails.
Mention spéciale aux boss, dont le design grotesque et imposant marque les esprits.

Un Isaac-like qui assume ses influences tout en innovant

Starward Rogue ne cache pas ses inspirations, notamment The Binding of Isaac, mais parvient à se démarquer grâce à plusieurs idées originales.
Le choix entre 9 mechs de départ, chacun doté de capacités uniques (contrôle du temps, magnétisme, randomisation des perks…), offre une diversité stratégique rare.
Le système de perks évolutif, les boutiques disséminées dans le donjon et les objets secrets qui modifient radicalement le gameplay ajoutent une couche de profondeur bienvenue.
Le jeu ne révolutionne pas le genre, mais il le maîtrise et le sublime par touches subtiles.

Un gameplay nerveux et exigeant

Le cœur du jeu repose sur un gameplay frénétique et précis. Le maniement du mech est intuitif, et les affrontements contre les 150 ennemis, 10 minibosses et 20 boss demandent réflexes et anticipation.
Chaque run est différente grâce à la génération procédurale des 500 salles, et les objets à collecter (plus de 350) permettent de créer des builds variés.
Les cinq niveaux de difficulté offrent un challenge adapté à tous les profils, du joueur occasionnel au vétéran du bullet hell.
Le jeu récompense l’expérimentation et la prise de risque, rendant chaque partie stimulante.

Un Megalith sans fond

La rejouabilité est l’un des points forts de Starward Rogue.
Grâce à sa structure rogue-lite, chaque run est unique. Le système de progression par perks, les nombreux secrets à découvrir et les différentes configurations de mechs incitent à relancer le jeu encore et encore.
Même après plusieurs heures, le joueur continue de débloquer de nouveaux objets et de découvrir des salles inédites.
L’absence de narration linéaire favorise cette boucle de gameplay, centrée sur l’amélioration et la découverte.